Retro test – Bust-A-Move 2 : Arcade Edition (SAT)

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bam2sa0fPas plus en voie d’extinction que prêts à vous lâcher la grappe, les dinos kawaï aux yeux larmoyants de Bust-A-Move 2 ne se lassent pas d’en dégommer, de la grappe. Mais contrairement à Bubble Bobble, premier jeu de la série, pas question de sauts ni de labyrinthes, place aux canon à bulles et à la folie des casses-briques fiévreux. Car ici, viser vite et juste reste la condition Sine Qua Non pour aligner des bulles de même couleubustam2-10r et faire disparaître le tout, avant que le plafond ne vous tombe sur la tête. Stresseux de tout poil, s’abstenir. Véritable classique du jeu vidéo adapté sur à peu près tout ce qui possède un écran ou s’y branche, ce casse-tête est aussi amusant que pas bien cher le plus souvent, même si certains le trouveront plus lassant qu’un Tetris.

Rétro test – Saturn Bomberman (SAT)

Le principe de Bomberman, c’est un peu comme une recette de purée à l’ancienne : une valeur sûre, immuable et imparable. Chaque épisode reprend les mêmes ingrédients, faits de trognons de pomme poseurs de bombes, d’arènes truffées de bonus et de coups bas pour faire sauter tout ça. Si le concept lasse vite en solo, en multijoueur c’est autre chose, le ratio fun/vice enflammant un salon en moins de deux. Et dans cette famille de petites bombes à retardement, Saturn Bomberman ne fait pas exception. Mieux, il pousse tous les compteurs au max avec des dinos à chevaucher et des items fourbasses à souhait, des modes et des options en pagaille comme des matchs jusqu’à dix joueurs (!), sans oublier des musiques et des graphismes plus délirants et craquants encore que sur Super Nintendo et Mega Drive. Une exclu’ explosive à l’époque du duel Saturn/PSOne, et le meilleur Bomberman que vous puissiez faire péter.

Retro test – Rayman

A sa mine béate, Rayman carbure aux mêmes champignons que Super Mario...

Comme dit le proverbe,  » pas de bras, pas de chocolat « . Et dans le cas de Rayman, pas de jambes non plus d’ailleurs… Mais la gourmandise est loin d’être un vilain défaut quand la plateforme se mitonne à la française.

Depuis le temps que les Lapins Crétins lui mangent les carottes sur le dos, Rayman semblait à deux doigts de se faire éclipser pour de bon. Mais le héros sans membres imaginé par le français Michel Ancel (Rayman donc, mais aussi Les Lapins Crétins, Beyond Good & Evil, etc.) a finit par faire son grand retour aux sources avec le récent Rayman Origins sur Wii, PS3 et 360. Et les origines, justement, parlons-en. Car c’est bel et bien sa toute première aventure qui révolutionna les standards graphiques à sa sortie sur Jaguar (peut-être LA meilleure version du jeu) puis sur Saturn et PlayStation en 1995. Et autant dire que ce chef d’œuvre de la plateforme n’a aujourd’hui rien de faisandé, bien au contraire. Les couleurs acidulées, les environnements qui fourmillent de détails ou les animations surprennent encore comme au premier jour ou presque. Un délice pour les yeux que ce Rayman, même si certains passages donnent envie de les lui arracher par moment…

Rayman réunit humour, variété, 2D renversante et gameplay au poil.

Electoons libres

Contrairement aux  œuvres d’art habituelles, mieux vaut en effet ne pas être amateur pour apprécier celle-ci à sa juste valeur. Car derrière l’apparente simplicité du gameplay, enfantin à prendre en main avec ses sauts, coups de poings, vols planés et autres pouvoirs à débloquer en chemin, se cache un challenge plus coriace qu’un roc. Que dis-je? Qu’un cap, qu’une péninsule ! Rien toutefois qui ne puisse être surpassé à force de persévérence et de jurons, même si dénicher toues les cages d’électoons cachées ne s’adresse qu’aux joueurs les plus acharnés. Mais à jouer sans périls, on s’éclate sans gloire.

Retro test – Sega Rally

Comme la confiture de Grand-Mère, certains hits ne sont peut-être pas les recettes les plus sophistiquées mais gardent une saveur à pleurer de bonheur et définitivement inimitable.

Aujourd’hui, pas un jeu de course qui ne tasse au bas mot plusieurs dizaines de bolides dans son garage virtuel bourré jusqu’au plafond. Dans ces conditions, difficile d’imaginer qu’un titre ait pu enflammer l’âme de pilote des joueurs avec seulement trois malheureuses voitures, dont une cachée qui plus est… Autre temps, autres mœurs me direz-vous. Certes, mais pas seulement. Si Sega Rally est l’une des bornes d’arcade les plus rentables de l’Histoire et se déniche encore au resto ou ciné du coin plus de quinze ans après, ce n’est pas un hasard. Et si cette adaptation quasi parfaite sur Sega Saturn justifie à elle seule l’achat de la console, il y a une bonne raison. Car les mathématiques sont formelles : Réalisation au taquet + Gameplay parfait = Plaisir de jeu au sommet (ou la formule bien connue R + G = P).

En Time Attack comme en Championnat, le chrono est toujours l'adversaire le plus coriace..

Tout à la glisse, Bérénice !

Sega Rally et ses dérapages tout en souplesse.

Encore joli malgré les années, Sega Rally fleure bon le travail bien fait. Les décors oscillent entre chatoyant et réalisme, les musiques fiévreuses font grimper l’adrénaline au rythme des « Easy right! » du copilote devenus des proverbes à eux seuls, tandis que l’animation en 30 images/sec. assure une fluidité insolente pour cette génération. Bref, on en prend plein les mirettes et les esgourdes. Mais plus que sa carrosserie, c’est son pilotage qui fait de Sega Rally une légende évoquée avec une larme au coin de l’œil. Car là où Ridge Racervous colle sur un rail défiant les lois de la physique sitôt le dérapage entamé, le jeu de Sega permet des glissades à la fois simples à maîtriser et fidèles aux transferts de masse, pour une impression de souplesse totale et un contrôle au millimètre. Une alchimie grisante que même ses suites n’ont pas su restituer. A croire que le moule est cassé…